life has ways to let you down (af)

ANDREAS ☼ FITZGERALD

"I know every engineer on every train
All of their children, and all of their names"

xx@tumblr / artist ~ song.

{ COCA COLA COWBOY }
NOM COMPLET ○ andréas fitzgerald. ÂGE ○ vingt-cinq ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE ○ vingt-et-un mai ~ las vegas. NATIONALITÉ ET ORIGINE ○ américaine pure souche. OCCUPATION ○ infirmière. ÉTAT CIVIL ○ célibataire. POIDS ET TAILLE ○ cinquante-huit kilos, un mètre soixante-cinq. STYLE VESTIMENTAIRE ○ je n'en ai pas réellement, je me laisse porter au gré de mes envies, de mes coups de coeur. il n'y a pas grand monde à charmer dans le coin, je m'habille donc en conséquent, dans la plus grande simplicité. même s'il m'arrive d'avoir mes instants de féminité, je ne cours pas après, ne recherche pas à tout prix la mode et le style. d'ailleurs, c'était quoi les dernières tendances? CARACTÉRISTIQUES ○ une discrète tâche de naissance à l'intérieur du poignet droit et de légères tâches de rousseurs sous le soleil.

{ WHISKEY IN THE JAR }
sa vie toute entière est ici, à kingston, hormis le lieu de sa naissance ~ sa mère a quitté ce monde alors qu'elle n'avait que quinze ans, non sans lui avoir inculqué la foi en la religion et en ces terres qui l'entourent, mais également en son futur métier d'infirmière ~ andréas, c'est le genre de gamine aux apparences et allures parfaites pour faire oublier que sa vie ne l'est pas ~ elle n'a jamais connu d'hommes, ni le grand amour, ou quoique ce soit qui s'en rapproche. ce qu'elle sait, elle l'a apprit des livres, histoires et contes ~ bien que naïve, ce n'est pas pour autant qu'elle n'a pas la tête sur les épaules ~ elle a un frère de deux ans son aîné, qui représente tout, de qui elle est très proche ~ kingston c'est son coin de paradis, son jardin d'eden perdu au milieu de nul part. tout le monde se connait, tout le monde s'entraide et cette ambiance, elle l'adore ~ elle a horreur des chiens, sans savoir pourquoi, c'est viral et incurable ~ si elle ne s'était pas lancé dans la médecine, elle aurait aimé être fleuriste. le parfum des fleurs diverses et variées, la beauté de chaque pétale, la douceur de chaque caresse. ouais, elle aurait aimé ~ noël, pâques, tout autant de fêtes primordiales et d'une importance capitale qu'elle ne manque chaque année pour rien au monde ~ à ses heures perdues elle se plait à bidouiller quelques moteurs, se la jouer mécano du dimanche, parce que ça lui chante ~ un peu garçon manqué, un peu bonhomme, elle se prendrait presque plus pour un homme que pour une femme. presque, alors ~ le dimanche, bien que jour du seigneur, elle le tient en horreur. car après le dimanche, vient le lundi, et ça lui met un cafard monstre ~ elle aime écouter les vieux du coin radoter leur jeunesse oubliée, lui conter la vie d'antan ~ elle a voué son corps et son âme à un nouveau du coin, un ingénieur. déjà marié et bientôt papa.

my heart won't lie

CHOCOLAT OU VANILLE ○ vanille, je suis allergique au chocolat, aussi étrange que cela puisse paraître. SUCRÉ OU SALÉ ○ salé, je n'ai jamais été attirée par le sucré, à ce qu'il paraît c'est héréditaire. IMPERMÉABLE OU PARAPLUIE ○ imperméable, un parapluie est bien trop encombrant, il me faut les deux mains libres. VILLE OU CAMPAGNE ○ campagne, la vie y est plus belle, l'air plus pur, les mentalités bien différentes. NUIT OU JOUR ○ jour, on est capable de faire plus de choses, puis le soleil est mille fois préférable à la lune. PAPAYE OU MANGUE ○ papaye, ce sont mes rares goûts de luxe qui parlent. PANTALON OU SHORTS ○ short, le temps étant souvent chaud dans le coin, on cuit en pantalon. BLANC OU NOIR ○ blanc, la couleur de la pureté, de l'innocence, de la colombe. CHIEN OU CHAT ○ chat, j'ai une horreur viscérale des chiens.


{ WHERE THE STARS GO BLUE }
PSEUDO, PRÉNOM ○ artics. AVATAR ○ elizabeth olsen. GROUPE ○ hometown glory. CODE DU RÈGLEMENT ○ Vérifié par Lucie. OÙ AS-TU CONNU LE FORUM: bazzart le tout puissant. COMMENTAIRES, DÉDICACES ○  

oh, baby baby it's a wild world.

Soupir. T'inspires et expires cet air, cette pureté, ce dépaysement quotidien, ces effluves divers et variés qui te collent au corps depuis le commencement. Cette terre, tu l'as dans la peau, elle coule dans ton sang et pénètre la moindre parcelle de ton être. Ouais, ce trou perdu, tu l'as dans le coeur mais tu serais incapable de dire le pourquoi du comment. C'est toute une alchimie, des ressentis, un bouleversement qui te transporte, t'emporte et te clou au sol. T'es comme un poisson dans l'eau dans cette ville qui a deux siècles de retard, qui perpétue le style cowboy et assez dézingué. T'as rien connu d'autres, t'as pas peur de le dire, et tu t'en fous de paraître attardée ou conservatrice. Tu sais pertinemment que tu n'es ni l'un ni l'autre, et que ceux qui pensent ça sont des abrutis finis. En revanche, tu admets aimer l'odeur de cette terre, l'émietter entre tes doigts, la frotter contre tes paumes avides de possession. T'es une fille d'ici, que ça t'plaise ou non, kingston c'est ton royaume, ton domaine.

« Je savais que je te trouverais là. » T'esquisses un sourire, n'ayant nul besoin de regarder le nouvel arrivant. Jackson, ton frère aîné. Ton tout, ton rien, ton monde. Deux ans seulement vous séparent, et pourtant l'univers entier vous lie. Il entoure tes épaules de son bras, te rejoint dans le silence. Cette minute de respect, d'amour que cette tombe vous inspire. Ces inscriptions déjà lues, relues, et une fois de plus relues. Et pourtant, à chaque syllabe tu frémis, submergée par l'émotion et la douleur. Tu nous manques, maman. A papa encore plus. Et t'en tremble encore un peu plus en repensant à cette épave qu'est venu cet homme, ton géniteur. Autrefois grand chirurgien, respecté et admiré, il attise désormais les foudres et les critiques des quelques blaireaux du coin. Le combat pour le préserver est continuel, constant épuisant. Et tu perds un peu plus ce héros, ton héros, celui pour qui tu n'as jamais eu que des regards tendres et des mots doux. Mais son étincelle d'humanité faiblit, il s'éloigne un peu plus du monde réel, et tu ne peux rien y faire. Jackson te serre fort contre lui au moment même où les larmes perlent sur tes joues. Il sait tout de toi, tu n'as aucun secret. Tu sais tout de lui, il n'a aucun secret. Il est ta forteresse, ton journal intime, cette peluche qui écoute et guérit tous tes problèmes et blessures. Il est le seul dans ta vie, et le resta. Jackson, à tout jamais.


Puis tu le rencontres, lui. Cet étranger venu de France, cet homme au physique comme tu n'en as jamais vu auparavant. Il s'avance, fier et imbu de sa personne, alors tu l'ignores. Lui tourne le dos en t'éloignant à grand pas, le laissant désemparé, surpris. Tu n'es pas sauvage, mais la simplicité est ton maître mot, tu ne veux pas de parasites dans ton rayon d'action. Et cet ingénieur ô combien hautement diplômé te donne la nausée. Nausée ô combien douteuse pour dissimuler ces frissons dans le bas de ton ventre. Ton coeur qui n'en finit plus de s'emballer lorsque tu le vois. Ton âme qui se déchire toue entière à chaque mètre que tu rajoutes entre lui et toi. Mais tu résistes, te rebelles, cet homme n'est pas pour toi. Et pourtant, chaque jour que dieu fait il tente de t'approcher, de t'apprivoiser. Ses mots sont à chaque fois un peu plus doux, son regard chaque fois plus envoûtant. Tu acceptes d'aller boire un verre, sans en informer ton frère (il te tuerait pour ça, et lui après). Puis tu acceptes de soigner son entorse, qu'il s'est faite si bêtement. Puis cette griffure le long du dos, que ce chat apparemment mécontent lui a laissé en héritage. Plus le temps passe, plus tu pénètres son intimité, touche sa peau de tes doigts brûlant, pénètres son coeur autant qu'il touche le tien. Tes dernières barrières s'effondrent comme un château de cartes, tu lui donnes la clé de ton jardin secret. Et quand enfin tu te sens prête à lui offrir ton âme sur un plateau d'argent, tu la vois. Elle. Elle qui l'embrasse, l'enlace, lui prend la main, se sert contre lui en riant, ce même rire que tu avais à ses côtés. Il la regarde comme si elle était un trésor, son trésor, et tu remarques son ventre arrondi, la pureté de sa situation. La nausée revient, plus virulente, le décor autour de toi vacille et s'écroule. Tu ne pensais en arriver là un jour, et pourtant ta descente aux enfers ne fait que commencer. Il vient te voir le soir même, tu ne daignes pas ouvrir la porte. Il s'inquiète, insiste, t'appelle par des petits prénoms doux, mais ton coeur se fait de glace. Tu lui murmures à travers la porte ces quelques mots qui te détruisent un peu plus. Je l'ai vu. Je vous ai vu. Dégage. J'veux plus te revoir. Le silence se fait, empreint de torpeur et de déchirement. Tu sens sa respiration s'accélérer, sa main contre la porte devenir poing. Il voudrait s'expliquer, t'expliquer, mais ta décision est sans appel, les mots lui manquent. Alors il tourne le dos à ce bonheur auquel il avait cru, tellement fort. Il tourne le dos à cette possibilité de vie qu'il aurait pu avoir, si la sienne n'était pas aussi merdique. Il te tourne le dos, à toi, à cette femme qu'il aime du plus profond de son être, mais à qui il ne peut expliquer le pourquoi du comment. Il la quitte. Il te quitte. Et emporte ton coeur avec.

Dare-Jed Trempton a écrit:

Oh mais ce n'est pas dans la bonne section, c'est pour ça que je ne comprenais pas...
Désolé...

j'ai eu exactement la même réaction d'incompréhension, mais le blond de mes cheveux a laissé place à l'intelligence, j'ai modifié.