Dans les années 80, ces terres infertiles étaient utilisées pour les courses de chevaux, mais à la suite de sa prohibition, on débuta l'urbanisation du milieu. Rapidement, une petite communauté secondaire se créa, laissant place à une variété agréable d'habitations. Des manoirs digne des designs de la royauté française furent érigés, des ranchs sur une superficie plus grande que cinquante kilomètres carrés se taillèrent une place et on construit même quelques maisons d'après-guerre, bien que cette dernière est pris fin une quarantaine d'années plus tôt. En résumé, cet endroit est un des plus paisibles et des plus riches en patrimoine culturel de la région.

Juste avant le panneau signalant Galveston, un immense espace désert surplombé de cactus disproportionnels s'offre à vous. Lors de la Deuxième Guerre mondiale, ce terrain vague était recouvert de roches et de débris puis éventuellement les hippies installèrent leur campement pendant quelques années. L'endroit s'est révélé plus tard être infertile et ce détail poussa certaines tribus autochtones à émigrer loin des terres du Nevada. Un peu en retrait dort un petit étang et un site réservé au camping. Prenez donc garde : une grenouille pourrait se faufiler dans votre sac à couchage.

À treize kilomètres du village, une vieille gare de trains dort depuis une trentaine d'années. Actuellement, elle est utilisée par diverses compagnies du pays ayant besoin d'un transport à bas prix pour les importations et exportations des marchandises. En outre, la gare possède un annexe: le terminal des autocars. À faible clientèle, cette section est la plus vivante de l'infrastructure ferroviaire. Pour cette mince activité, il faut remercier les rares touristes qui décident de visiter les coins perdus des États-Unis, mais aussi les maladroits qui prennent le mauvais bus et se retrouve contre leur gré dans cette bourgade loin de la civilisation moderne.