WINNIE Ҩ Dis pas de mal des cochons, ils valent mieux que la plupart des gens.

Winnifred Lou-Amédia, Riggs

You've stayed here much too long. Don't you wish that you could cry ? Don't you wish I would die ?

tattymendoza @tumblr ⚜ sixto rodriguez ~ hate street dialogue.

coca cola cowboy

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- Date et lieu de naissance: le 05 janvier 1996, à Twin Falls, dans l'Idaho. Elle vient tout juste d'atteindre les dix-sept années. Nationalité et origines: Américaines. Occupation: Caissière à Piggly Wiggly. Statut civil: Célibataire. Traits de caractère: Tête brûlée, curieuse, sociable, grande gueule, amusante, chiante, têtue, franche.

whiskey in the jar

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∞ winnie a été élevée dans la tradition protestante, papa et maman étant pratiquants, elle se rendait à l'église tous les dimanches et croyait dur comme fer qu'il y avait un dieu pour veiller sur nous. aujourd'hui, elle n'y croit plus vraiment. ∞ winnie n'aimait pas devoir se lever tôt et mettre ses plus beaux habits chaque dimanche matin pour aller dans un endroit qu'elle n'aimait même pas et où elle s'embêtait. ∞ winnie était d'ailleurs une enfant très curieuse, très aventureuse mais assez réservée avec les autres. elle rêvait de parcourir le monde à dos de dragon, parce que oui, elle a cru jusque très tard à tous ces contes et légendes d'enfance, ce qui lui valu de nombreuses moqueries, là aussi. elle lisait énormément, et a gardé cet amour pour la littérature. toujours le nez plongé dans ses bouquins, winnie est plutôt instruite et curieuse, elle a d'ailleurs toujours un livre ou deux dans son sac à main. ∞ winnie se mord la lèvre inférieure quand elle est stressée. ∞ winnie déteste qu'on l'appelle par son vrai prénom, winnifred. d'ailleurs, elle ne le mentionne jamais, ce qui fait que peu de gens sont au courant que winnie n'est pas son prénom de naissance. ∞ winnie a été championne du monde junior de roller-derby trois années de suite (13,14,15ans). à seize ans, elle a arrêté sans prévenir, les filles de l'équipe lui prenaient la tête. elle s'est toujours plus entendu avec les gars qu'avec les filles, avec son caractère de chiotte. aujourd'hui, ça lui manque, quand même, de ne plus rouler en bousculant tout le monde. alors elle fait du roller... souvent. ∞ winnie a un grand frère, Clarence - "Clay", qui a sept ans de plus qu'elle. c'est lui qui l'a surnommé "winnie" pour la toute première fois. elle ne l'a pas revu depuis qu'il est parti de la maison, à ses dix-sept ans, mais elle pense à lui chaque jour. d'ailleurs, depuis son départ, elle lui a régulièrement écrit des lettres, qu'elle n'a jamais pu envoyer, ses parents ne voulant (ne sachant) lui donner son adresse. ∞ winnie est là pour lui, d'ailleurs. elle a besoin de le revoir, et étant en conflit permanent avec son père, elle a fugué pour le rejoindre dès qu'elle a sut qu'il était ici. (ce qu'elle ne sait pas, et ce qui va lui faire un choc, c'est qu'il est mort depuis de nombreux mois déjà...) ∞ winnie ment sur son âge, dit qu'elle en a dix-neuf pour ne pas avoir à subir des remarques désobligeantes sur le fait qu'elle est trop jeune pour être partie de chez ses parents. ∞ winnie a passé deux semaines sur la route, partant de son idaho natal pour venir à Galveston. ∞ winnie a des nausées depuis quelques jours, et elle a remarqué qu'elle a avait du retard... elle a peur d'en deviner la raison. ∞ winnie est à Galveston depuis deux semaines tout juste. ∞ winnie a une grande gueule et n'écoute que de la musique des années quatre-vingt. ∞ winnie est blonde, brune, rouquine au gré de ses envies.

“and pick the best”

- Chocolat/vanille: Chocolat au lait. Sucré/salé: Le mélange des deux. Rien de meilleur que du beurre de cacahuète sur des chips selon elle.. Imperméable/parapluie: Rien du tout. Elle aime être sous la pluie. Elle aime sentir les gouttelettes sur son visage... Non, elle n'est pas bizarre. Ville/campagne: La campagne, sûrement. De toute façon, la ville elle ne connait pas donc... Nuit/jour: Le crépuscule, parce que le mot est trop classe. Papaye/mangue: Goyave ? Pantalon/short: Short. Blanc/noir: Vert fluo. Chien/chat: Chien, elle en possède un d'ailleurs, qui s'appelle Doc (en référence aux Retour vers le futur).

prayin' for daylight

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10 ANS, 2006 ☇
Cher Clay,
tu sais, toutes les filles de ma classe tiennent un journal. C'est un truc de fille il paraît. C'est un truc que toutes les gamines de dix ans font il paraît. Moi je sais pas, ça me tente pas. Coucher ses pensées par écrit c'est cool. Ça fait un peu romancière tu vois, mais j'accroche pas au principe du journal. Alors je t'écris à toi. Toi mon frère. Il faut me promettre que tout ce que je te dirais là, tu ne le diras pas à papa et maman, d'accord ? Quoi que... Je sais même pas pourquoi je te dis ça. D'abord, entre eux et toi c'est pas la joie depuis que tu es parti. Et puis, ils refusent de me donner ton adresse (leur as-tu donné, au moins ?). Tu ne liras peut être jamais cette lettre... Je ne sais pas. En tous cas, la prochaine fois que je te vois, je te la donne.
Sinon euh... On est censé écrire quoi dans un journal ? Aujourd'hui on est allés à l'église avec papa et maman. Encore ouais. C'est dimanche. C'est tous les dimanche ! J'en ai marre du pasteur, il essaie jamais de faire des blagues, je m'ennuie quand j'y vais. Et puis, je me suis encore fait gronder par papa parce que j'avais emmené la petite voiture et que j'y jouais pendant le service. Il a pas aimé. Je suis punie dans ma chambre, sans le droit d'en sortir, jusqu'au repas du soir.
Je comprends pourquoi tu es parti. Ils sont nuls les parents, ils savent pas rire eux non-plus. Tu crois que papa aurait pu être pasteur du coup, vu qu'il a pas d'humour ?

Clay,
toujours pas de nouvelles. Ça fait maintenant deux mois que tu es parti. Tu reviens quand ? Et puis... où es-tu ?

Clay,
tu me manques. Papa m'a encore punie. J'avais sali ma belle robe juste avant d'aller à la messe. Mais il pleut aussi et, tu me connais, je peux pas résister à la pluie. Ça m'attire, j'ai toujours envie de sortir pour m'amuser avec les gouttelettes.
C'est déjà la troisième lettre. La troisième lettre que je t'écris sans pouvoir te l'envoyer. La troisième lettre qui viendra pourrir comme une chaussette sale dans mon tiroir de chevet. Tu me manques frangin. Tu es où ? Je n'ai que toi, rappelle toi.

Clay,
viens me chercher. Emmène moi avec toi. Tu me manques, et j'en ai marre de papa. Il me punit tout le temps, j'ai rien le droit de faire. Je m'ennuie. C'est nulle d'être fille unique.


14 ANS, AVRIL 2010 ☇
« Si tu continues à bouffer comme une grosse, jamais tu y arriveras. » Il plante un regard amusé sur moi. Il a l'air fier de son coup. Mais de quel coup s'agit-il ? De quoi parle-t-il ? Je suis censée arriver à quoi ? Sincèrement, je ne vois pas. Ou alors il ne dit ça que pour m'emmerder ; ce qui ne serait pas étonnant le connaissant. « Arriver à quoi ? » Perplexe, je le fixe intensément. Je redoute un peu ce qu'il va annoncer, mais je ne me prive pas pour autant de continuer le paquet de chips ouvert quelques minutes plus tôt. « A conserver ton titre de championne du monde junior de roller-derby ! On dirait une baleine échouée sur la banquise quand tu t'empiffres de chips comme ça. » Et vas-y qu'il éclate de rire. Il a vraiment un humour à la mords-moi-le-nœud ce con. Comme si bouffer m'empêcherait de défoncer de la gamine en rollers. Non monsieur. Je suis la meilleure à ce petit jeu. C'est moi la meneuse de l'équipe, et depuis que je suis de la partie, on a gagné tous les titres qui se présentaient à nous. Je suis une déesse, je suis douée, je suis géniale, je suis la meilleure, ouais ouais je sais. Mais lui, roh lui, il m'énerve. Enfin, je l'adore. C'est mon meilleur pote depuis des années, mais il faut quand même pas abuser, il a pas le droit de me parler sur ce ton. « Je t'en pose des questions le babouin déplumé ? » Je vais lui prouver que je peux le faire taire en dix secondes, et qu'il a pas de conseils à me donner. Il tient même pas dix secondes contre moi sur des patins à roulettes. « Un babouin ça a pas de plumes, t'apprendras. » Il a toujours ce petit sourire vainqueur accroché au visage. Je vais le tuer. Il sait très bien me titiller, m'embêter, me foutre en rogne. Et il en joue. Je le hais. Enfin, non, je le hais pas. Mais il avait très bien compris où je voulais en venir, alors qu'il joue pas à ce petit jeu là. « Je m'en branle. Je vais gagner ce titre, une seconde fois, et après je te ferais bouffer tes dents, juste pour te prouver que t'avais tort. » Je lui lance un regard satisfait et engloutit la dernière chips perdue au fond du paquet, satisfaite.

15 ANS, JUILLET 2011 ☇
Assise sur le muret, je compte les minutes depuis un moment. Le soleil me tape sur la nuque, mais je m'en fous. Que c'est bon d'avoir chaud. « Qu'est-ce que tu fous là ? T'es pas censée être à la messe à cette heure-ci ? » Il sort enfin de chez lui. Bordel, c'est pas comme si je l'attendais depuis presque une heure. Même pas un bonjour, sympa quoi. Il s'approche de moi, et se pose juste en face. « Si. » Pas envie de m'étendre sur le fait que j'y suis pas allée. Mon père m'a déjà assez gueulé dessus quand je me suis barrée de la maison alors qu'il se préparait à aller à l'office. Il aime pas ça, je le sais. Mais il me saoule. Je m'ennuie à la messe, et puis Dieu, ce con, je suis sûre qu'il se fout de nos gueules. Il a un humour douteux, et le pasteur, lui, il en a même pas, de l'humour. « Tu vas encore te faire engueuler toi. T'es maso ou quoi ? » Il a vraiment l'air soucieux. Je le comprends. Mon père s'arrange toujours pour m'interdire de sortir les soirs où on a prévu quelque chose lui et moi. A croire que le paternel le fait exprès, ce con. « Nope. J'en ai marre de la messe, c'est tout. » Il prend place à mes côtés. Il sait que j'aime pas parler de religion. On en parle déjà assez à la maison. « Bon, qu'est-ce que tu veux ? » Il se sort une clope, mais ne m'en propose pas. Jamais. Je suis trop jeune qu'il dit. Trop jeune, trop jeune, il n'a que deux ans de plus cet idiot. Je détaille sa maison du regard, elle est vraiment mignonne. Elle ressemble aux petites maisons des films débiles qui passent à la télévision le dimanche après-midi. Une petite maison à l'air confortable. Je tourne la tête, pressée. Je regarde la fumée s'échapper par ses lèvres et me lève d'un bond. J'ai mes rollers aux pieds, mais je garde aisément l'équilibre. Je suis habituée. « C'est l'anniversaire de Clay aujourd'hui... Ça te dit on fait un truc ? » Il me sourit. Il sait à quel point ce jour est important pour moi. Il n'en dit pas plus, il récupère son skate et on s'enfuit tous les deux.

15 ANS, SEPTEMBRE 2011 ☇
« Winnie ! » Une voix me hèle. Je connais cette voix, je la reconnaîtrais entre mille. Mais je n'arrête pas ma course. Je marche d'un pas décidé dans la rue, j'ai pas envie de discuter. Surtout avec lui. Je sais qu'il va me demander des comptes. Mais je lui dois rien. Alors je fais comme si je ne l'avais pas entendu. Mais il persévère ce con, je le sens courir derrière moi. « Tu fais chier. T'as pas le droit de te barrer comme ça ! » Il s'était posé devant moi, m'empêchant d'avancer un peu plus. Je le regarde droit dans les yeux, et, presque énervée, je lance trois mots, qui, je l'espère, seront les seuls. « Je cherchais Clay... » Je laisse ma phrase en suspens quelques secondes, le temps de poser mes yeux sur le paysage. J'aime cette ville, mine de rien. C'est elle qui m'a fait grandir, qui m'a appris tout ce que je sais, qui m'a fait vivre mes plus beaux souvenirs... et les pires aussi. Le vent fait bouger les arbres à leur pointe. C'est beau la brise matinale. Et elle me donne envie de m'étendre en paroles. Juste ce qu'il faut pour qu'il me laisse tranquille. Qu'il me laisse reprendre ma route et qu'on en parle plus. « Pas trouvé. » Je ne le regarde toujours pas. Il ne me laisse pas le temps de respirer avant de s'éreinter à me gueuler dessus. « Ben évidemment ! T'es partie dans le Montana juste parce que le vieux pécore du general store t'a dit qu'il avait entendu parler de lui. Tu crois les vieux fous toi et tu penses réussir avec ça. » Il a pas l'air content que je me sois barrée comme ça. Mais c'est pas mon père, il a pas le droit de m'engueuler comme ça. Faut qu'il se calme. Je serais revenue de toute façon. « Fallait que j'essaie. J'ai essayé, j'y suis pas arrivé. C'est bon, fin de l'histoire. » Je reprends ma route, j'ai pas envie d'en parler. Ce fut une erreur, un échec, et j'ai vraiment trop la mort pour en discuter. Il me retient par le bras. J'ai envie de m'enfuir. J'ai passé trois semaines seule, et j'étais bien. Parler m'ennuie déjà. Et puis, j'ai pas besoin qu'on me fasse la morale sur mon départ. « Essaie de comprendre Winnie. Je... » Je plonge enfin mes prunelles dans ses yeux. Non, je ne comprends pas. Son regard est brillant, et moi je comprends encore rien à rien. Qu'est ce qu'il y a ? Qu'est-ce qui t’arrive ? Bordel mais dis moi ! J'attends, quelques secondes, encore un peu plus, il fixe le sol et rien ne vient. Il relève enfin les yeux, et je sens son regard perçant sur moi. Il a l'air triste, et ennuyé. Bordel, mais qu'est-ce qui se passe dans ta tête mec ? Je fronce les sourcils, il s'approche de moi sans prévenir, précipitamment et pose ses lèvres sur les miennes. Whaaaat the fuck ? C'est plaisant mais... Je le repousse. Mes sourcils sont un peu plus froncés. Je me détache et pars en courant. Je m'enfuis. De lui, de cette rue. Je ne comprends rien. J'ai la tête prise par mon frère, et lui... Ah mais pourquoi il a fait ça ce con ?


16 ANS, DÉCEMBRE 2012 ☇
« Et tu vas où comme ça ? » Ça te regarde, sale conne ? Ça fait déjà quinze fois que tu me demandes. Arrête de me regarder en coin dans ton rétroviseur, tu crois que je te vois pas ? Tu crois que j'ai pas vu que tu te demandes depuis tout à l'heure ce que je foutais là, à faire du stop au milieu de nulle part ? A Gavelston je vais, imbécile. Mais pose moi où tu veux, je t'ai dit. Tant que tu m'avances un peu, ce sera opé pour moi. Me taper des miles à pattes avec mon sac à dos c'est pas la fête, si on peut me faire gagner un peu de distance, je crache pas dessus. « Gavelston. » Et arrête de te demander quel âge j'ai, ça te regarde pas pour commencer. « Non, je veux dire. Tu vas où ? Chez une amie ? Tes parents ? » Le sourcil arqué, je la fixe à travers le rétroviseur. Elle aime pas ça, ça la gêne, je le vois. Ça te regarde pas ce que je vais faire dans ce coin paumé du Nevada, si ? « Je vais voir mon frère. » Elle semble rassurée à cette annonce et repose enfin ses yeux sur la route. C'est qu'elle nous ferait presque avoir un accident avec ses conneries cette blonde. « Très bien. » Très bien ? Bordel mais t'es qui pour me juger ? Je te demande, moi, ce que tu fous sur cette route avec ton cabriolet et ton putain de chihuahua qui jappe depuis une demi-heure ? Non. Alors t'avises pas de me redemander une fois si mes parents savent que je fais du stop, ou tu te prends une beigne. « Et tes parents ils... » Elle se fout de moi ? Je la coupe instantanément. « Mes parents sont morts. C'est pour ça que je vais chez mon frère. » Touché. Je le vois dans ses yeux, dans ses gestes. Elle ne sait même plus où se mettre. J'ai menti, et alors ? Au moins, elle arrêtera avec ses questions à la con. Je lui lance un petit sourire, fière de mon coup. « Mais si vous voulez me lâcher avant, n'hésitez pas hein. » Je l'ai powned, la blondasse.

« T'es du coin gamine ? » Mais qu'est-ce qu'ils ont tous avec leurs questions depuis tout à l'heure ? Ils veulent ma mort ou quoi ? Je suis du coin, je suis du coin.. Mais à quoi cette information va te servir mec ? Depuis que la blondasse m'a lâché à cinquante miles de Gavelstone, je n'avais trouvé que lui qui acceptait de m'amener en ville. Enfin, ce fut surtout le seul qui s'est arrêté. Ils ont pas confiance les gens d'ici ou... ? Bref. Je suis d'ailleurs étonnée. C'est bête à dire, mais vu sa tête, il ne m'avait pas semblé être un grand bavard. « Non. Et toi t'es du coin, vieux ? » Et le voilà qui éclate de rire, et moi qui souris. Zut, son rire est communicatif. Pourtant, je me pensais pas si drôle. « Plus ou moins. » Il a les yeux perdus sur la route, et moi je ne peux dégager mon regard de lui. Il ne m'a pas jeté un seul coup d’œil depuis que je suis montée dans sa voiture. Il est un peu bizarre... comme tous ceux que j'ai pu croiser jusque là. « Les gens d'ici sont parfois un peu étranges. » Qu'est-ce que je disais ! Il lit dans mes pensées ? Flippant. « Et ce chien, c'est le tien ? » Il ne lança qu'un signe de tête pour me désigner le husky couché à mes pieds. « Ouais. Enfin, depuis un quart d'heure tout du moins. » J'ai trouvé ce chien sur la route. Je crois qu'il est comme moi. Il a abandonné sa vie et cherche sa vraie famille... Et ce con de chauffeur qui me donne envie de parler. Il a vraiment l'air sympa, ça me fout presque mal à l'aise. « Il a un nom ? » J'esquisse une moue. J'avais pas pensé à ça. Avec toute cette histoire, j'avais pas encore pensé à lui choisir un nom. « Doc. » « Doc ? » Je fais un signe de tête, sûre de moi. « Ouais, Doc. » Il me regarde enfin. Il a des yeux de fous... Dans le bon sens du terme hein. Il a de beaux yeux, pas un air de psychopathe. « Comme le Doc de Retour vers le futur ? » Eh ! Comment il fait pour lire dans mes pensées ce con ? C'est un sorcier vaudou ou un de ces trucs étranges ? Quoique, c'est peut être bien un psychopathe en fait. « Laisse tomber, tu dois pas connaître, vu l'âge que t'as. » Il se fout de moi ? Je vais lui faire bouffer ses dents si il continue à m'insulter de la sorte. « Non mais merci, j'ai beau être plus jeune que toi, j'ai quand même un minimum de culture. » Il éclate de rire, une nouvelle fois. Bordel, je savais pas que j'étais si comique aujourd'hui moi...

where the stars go blue

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- Pseudo/prénom: Coke. Avatar: Abigail Breslin (cutie girl ♥). Groupe: Fly Over States. Où as-tu connu le forum: Bazzart, c'est mon pote à la compote. Commentaires: :coeur:

ABIGAIL , je veux absolument un lien.

En tout cas bienvenue et bonne chance pour ta fiche.

Winnie Riggs a écrit:

OH BORDELDECUL! Mon dieu mais ça faaait tellement longtemps ouais j'en ai la larme à l'oeil. en plus l'autre fois je suis allée chez Roms, et puis on a parlé du bon vieux temps, de wfwp, de kaya, des elo², de toi... :hon: :hon: punaise j'en ai mon petit coeur qui battouille tout fort. ça fait tellement super plaisiiiir :hiii: :beauty: